Chemin de l'Île

Résidence Germaine Tillion

Au sein du secteur du Chemin de l’Ile, cette résidence est composée de 28 logements construits en 2015.

Résidence Germaine Tillion

Nb de Type 11
Nb de Type 26
Nb de Type 314
Nb de Type 47
Nb de Type 5 en duplex-
Nombre d'étagesR + 5
Nombre de logements28
Téléphone :01 47 21 13 73
Gardien :Jessy DIASY
Courriel :jdiasy@nanterre-coop-habitat.fr
Loge :60 rue André Doucet

Année de Construction2015
Dernière réhabilitation-
Gardien dans la résidence1
Antenne de proximité :Antenne du Centre
Adresse :93 avenue Joliot Curie
Téléphone :01 47 25 66 66
Courriel :

centre@nanterre-coop-habitat.fr

Commodités
  • Stationnement : Parking en ouvrage
  • Ascenseur : Oui
  • Internet : Non
  • Accès : Interphone
  • Vidéosurveillance : Non
  • Local vélos : Oui
  • Local poussettes : Oui

Type 132m²
Type 252m²
Type 371m²
Type 482m²
Type 5 -
  • Loyer à la relocation sans les charges (valeur janvier 2021)
  • Prix au m² : 7,34 euros
  • Parking : 51,74 euros

ChauffageCollectif bois et gaz par radiateur
Eau chaude sanitaireCollective bois et gaz
Energie renouvelableNon
CuissonÉlectrique
Equipement sanitaireDouche
OccultationOui
AnnexeJardin/Terrasse selon logement
VentilationMécanique
Logement adapté PMROui

Consommation énergétique pour le chauffage, la production d'eau chaude sanitaire et le refroidissement

  • Consommation conventionnelle : ??kWhep/m².an
  • Classe énergétique : ??

Émission des gaz à effet de serre (GES) pour le chauffage, la production d'eau chaude sanitaire et le refroidissement

  • Estimation des émissions : ??kg éqCO2/m².an
  • Classe énergétique : ??

Bus - Boulevard de la Seine№ de ligne 157
Bus - Avenue Commune de Paris № de ligne 378
RER - Nanterre Ville RER A
Commerces de ProximitéOui

Quel personnage se cache derrière le nom de la résidence Germaine Tillion ?

Construite en 2015, cette résidence honore Germaine Tillion, ethnologue et résistante française.
Née en 1907 et morte en 2008, Germaine Tillion figure parmi les femmes françaises qui ont le plus marqué le XXe siècle. Membre active de la Résistance pendant la Seconde guerre mondiale, elle prend part en juin 1940 à la création du réseau de résistance du Musée de l'Homme, où elle délivrera notamment des faux papiers à des familles juives et mènera des actions de propagande contre le régime nazi. Dénoncée puis arrêtée en 1942, elle est déportée au camp de Ravensbrück en octobre 1943.
Si Germaine Tillion est surtout connue pour son rôle durant la seconde guerre mondiale, l’Algérie a tenu une place très importante dans sa vie à la fois en tant qu'ethnologue (la plus grande partie de ses livres s'y réfèrent) et de défenseur des droits de l'Homme (militante pour la paix, dénonciation de la torture, engagements contre les exécutions capitales et les attentats).
Grand-Croix de l’Ordre du Mérite, c’est la deuxième femme à avoir reçu la distinction de la Grand-Croix de la Légion d’honneur. Elle entre au Panthéon en 2015 en tant que résistante, le même jour que Geneviève de Gaulle Anthonioz, rejoignant ainsi Sophie Berthelot et Marie Curie, les deux premières femmes qui les ont précédées.
Ethnologue passionnée, Germaine Tillion a toujours œuvré pour le respect de la dignité humaine. La paix, la liberté et l’égalité ont été les guides du parcours lumineux et courageux de cette femme de réflexion et d’action, des valeurs qui font particulièrement écho à Nanterre.
"Au terme de mon parcours, je me rends compte combien l'homme est fragile et malléable. Rien n'est jamais acquis. Notre devoir de vigilance doit être absolu. Le mal peut revenir à tout moment, il couve partout et nous devons agir au moment où il est encore temps d'empêcher le pire", déclara Germaine Tillion à Ravensbrück en 1973. Une affirmation qui prend encore malheureusement tout son sens aujourd’hui.